"De là, on voit la mer" de Philippe Besson
Un autre livre, que j'ai adoré et lu presque d'une traite. Un petit livre de 185 pages. Encore une histoire d'amour. Non, en fait, deux. Une qui se termine et une qui commence. J'ai adoré ce livre, facile à lire et parfois, facile de s'y retrouver. Une femme mariée de 40 ans qui tombe amoureuse d'un jeune homme 20 ans plus jeune qu'elle, en Italie, ou elle écrit un roman.
Un autre livre, que j'ai adoré et lu presque d'une traite. Un petit livre de 185 pages. Encore une histoire d'amour. Non, en fait, deux. Une qui se termine et une qui commence. J'ai adoré ce livre, facile à lire et parfois, facile de s'y retrouver. Une femme mariée de 40 ans qui tombe amoureuse d'un jeune homme 20 ans plus jeune qu'elle, en Italie, ou elle écrit un roman.
''Le matin, il est parti normalement, l'a embrassée, comme il le faisait souvent, déposant un baiser sur sa nuque - elle dort sur le côté -, elle ne s'est pas retournée, a sans doute gémi, rien d'autre, n'a pas eu le courage de lui rendre son baiser, de le retenir un peu, elle voulait rester dans la belle chaleur des draps, alors que la pluie cognait aux fenêtres, il n'a rien dit, elle s'en souviendrait, il est peut-être resté quelques instants dans l'embrasure de la porte de la chambre, à la contempler, à la contempler une dernière fois, il est peut-être resté plus longtemps qu'à l'habitude, comme on dit adieu, ou non, il est parti très vite, sans mélancolie, il a ramassé ses affaires, les a jetées dans un sac, ses gestes ont été mécaniques et précis, il a dévalé les escaliers, ouvert la porte, l'a refermée sans la claquer ni veiller non plus à ne pas faire de bruit, elle n' a rien entendu d'anormal, ni colère ni étouffement, quand il a été dehors il a respiré l'air et s'est mis en marche et elle a continué à dormir.''
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